Portrait des besoins et des services – Les personnes ayant des incapacités dans la région de la Mauricie

Par Jean Proulx
Cahier 04-08 – Janvier 2004 – 134 pages

[Extraits de la conclusion p. 115] De loin, ce sont les organismes du secteur de l’économie sociale qui comblent l’essentiel des divers besoins de soutien des personnes ayant une déficience physique. Pas moins de 32 d’entre eux offrent différentes activités de soutien, qui vont de l’information et de la référence à des activités d’échange et d’entraide, d’accompagnement, de soutien psychosocial, de soutien à l’intégration au travail, etc. Le secteur public intervient très peu à ce niveau, si ce n’est dans le cadre du processus de réadaptation. Une fois la réadaptation terminée, il semble que les services publics n’apportent pas une réponse suffisante et que ce soient les organismes communautaires qui prennent le relais.

Les organismes du secteur de l’économie sociale jouent également un rôle important au niveau des activités de loisirs. Dix-huit organismes offrent de telles activités. S’il s’agit d’un domaine d’activité qui n’a jamais été pris en charge par le secteur public, les activités de loisirs n’en sont pas moins essentielles au plan de l’intégration sociale des personnes, en particulier pour celles, nombreuses, qui ne peuvent occuper un emploi, leur permettant ainsi de briser leur isolement.

Le soutien aux familles et aux proches est également un secteur d’activités dans lequel les organismes du secteur de l’économie sociale sont très actifs. En effet, dix-sept organismes offrent diverses activités de soutien aux familles et aux proches. Les CLSC sont très peu présents à ce chapitre, sauf en ce qui a trait à la gestion du programme de répit-dépannage, et le Centre de réadaptation Interval n’offre du soutien aux proches que dans le cadre du processus de réadaptation. Encore ici, ce sont les organismes communautaires qui, une fois la réadaptation terminée, occupent ce champ d’activité d’une façon quasi exclusive.


Publié

dans

par