Portrait des besoins et des services – Les personnes ayant des incapacités dans la région de la Côte-Nord

Par Marie-Claude Ouellet
Cahier 04-21 – Automne 2005 – 114 pages

[Extrait de la conclusion – p. 109] La région de la Côte-Nord, tout comme les autres régions du Québec, a vécu la transformation de ses offres de services pour personnes handicapées au début des années 1980. L’approche de normalisation du vécu de la clientèle s’inscrivait, entre autres, dans une stratégie de partage des responsabilités et de partenariat entre les secteurs publics, les familles et les aidants naturels, ainsi que le secteur de l’économie sociale et du privé. On a fait place à d’autres acteurs et à de nouvelles formes d’offres de services pour répondre à des demandes particulières, à de nouveaux besoins et palier les réponses insatisfaisantes. Entre autres, en ce qui a trait aux activités de soutien qui vont de l’information à l’échange, l’entraide, l’accompagnement et le soutien psychosocial, soulignons que de manière globale et pour l’ensemble des clientèles, dans le cadre de cette redéfinition des rôles et des tâches, les organismes communautaires et du secteur de l’économie sociale ont contribué activement à l’amélioration de la qualité de vie de la clientèle et de leurs proches ainsi qu’à l’intégration sociale et à l’insertion en emploi.

Le soutien aux familles et aux proches s’est heureusement amélioré au cours des dernières années, à la suite de la transformation du réseau, ainsi que les services de répit- dépannage. En ce qui trait aux activités de loisirs, elles sont en grande partie supportées par les organismes communautaires mais sont tout de même limitées. Le secteur de l’intégration au travail est très bien accompagné par le SEMO régional mais celui-ci manque de ressources financières pour offrir des services adéquats sur l’ensemble du territoire. Les Centres de travail adapté (CTA), bien que peu nombreux, sont de belles réussites.

En ce qui concerne la déficience intellectuelle, toute la clientèle de la région a été « désinstitutionnalisée » assez efficacement et en avance sur bien d’autres régions au Québec.


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